Les résidences d’artistes en spectacle vivant
Juin 2021
“Le Tintamarre des Comptoirs” par la compagnie Comptoirs du Rêve
La compagnie Comptoirs du Rêve (Benjamin Riou, Mathilde Gillois et Camila Sagüés) est en résidence pour préparer une version amplifiée de son spectacle “Le Tintamarre des comptoirs”. La lutherie est sauvage, la guimbarde est amplifiée, les micros sont posés et accrochés. Bref, le spectacle “Le Tintamarre des Comptoirs” est désormais sonorisé et fin prêt à jouer en extérieur et en festival !
Mai 2021
“Têtes en bois” par la compagnie En Attendant la Marée
Deux belles semaines de résidence supplémentaires pour la Cie En attendant la marée ! Leur dernière création avance. On a tellement hâte qu’on s’est faufilé sur une séance photo pour faire nos curieux !
C’est beau ! © P. Leray
Avril 2021
Projet “Food Truck Opéra” par le Totem Lyrique
Première résidence pour le Totem Lyrique au DIX. Répétition des airs qui viendront alimenter leur projet de “Food Truck Opéra” !
Ca vous met l’eau à la bouche ? Nous aussi ! On a hâte de voir ce projet un peu barré venir à la rencontre des habitants du quartier. On l’espère pour la rentrée 2021 !

Février et mars 2021
“Projet [F]” par le Collectif Art de Vivre
“Projet [F]”, c’est le nom du prochain spectacle du Collectif Art de Vivre. Un solo de danse par Sarah Vaumourin qui entamera la première partie de sa résidence au DIX du 18 au 21 février. Première étape d’un projet qui devait être participatif (stages / ateliers) et se terminer par la présentation du solo de danse en mars.
La résidence se fera sans public mais voici quelques images, de quoi se mettre l’eau à la bouche avant de voir ce spectacle !
“Huumm” par la Compagnie Zustopique
En résidence fin février, la Compagnie Zustopique a avancé sur son prochain spectacle ‘”Huumm”, duo burlesque et onomatopéique. De quoi cela peut-il bien parler? Voici quelques pistes :
“La propreté est soumise aux nécessités, aux découvertes et à certains dictats. Des petites injonctions aux grandes valeurs morales, toutes nos règles sont tôt ou tard, dénaturées, transgressées et utilisées. Et la propreté, fantasme aux habits rapiécés, reste chahutée de toutes parts et livrée à elle même.
Ce sont ces constats et ces réflexions, qui ont amenés la compagnie à créer le spectacle «Huumm… ».”
Janvier 2021
“Ma Perle” par Mathilde Gilois et Fabrice Gaumer
Théâtre d’objet / gestuel et musique en live, “Ma perle” est une co-création de Mathilde Gilois et Fabrice Gaumer. Un univers tout doux dans lequel les artistes interrogent ce que c’est que de grandir.

Projet Lez’arts des Garennes : Les résidences de plasticiens
D’octobre à novembre 2019
Laurence Poitou – Artiste peintre
Son intention pour cette période de résidence :
« Mes outils sont la couleur et le dessin.
La contemplation méditative, jamais bien loin de ma pratique de peintre m’a insufflé une dynamique radicale vers la Lumière qui paradoxalement me mena d’abord à explorer mes propres parts d’ombre.
C’est ainsi qu’aux Beaux-arts de Paris où j’ai été formée, c’est une volonté de catharsis, de guérison et de témoignage qui irrigue tout le début de mon travail et ouvre la voie à l’expression poétique.
Ainsi découvert, le chemin de la peinture m’a guidée vers les coloristes. Ma source d’inspiration, je la trouve dans la nature, au plus proche de mes sensations visuelles mais également auditives, olfactives, tactiles. Toutes ces perceptions entrent en jeu et s’élaborent lentement en accords colorés. Les couleurs que j’emploie parcourent la gamme complète de la tonalité, du plus lumineux au plus sombre.
Mes travaux appellent le regard à scruter les surfaces. Elles foisonnent d’une diversité où se chevauchent de multiples densités : jus, aplats vaporeux, formes à peine esquissées, comme en apesanteur sont juxtaposés à côté de formes fermées et de couches plus épaisses réalisées par recouvrements successifs.
Inspirés de croquis sur le motif, mes paysages sont à l’atelier réintégrés dans une recherche expressive où des silhouettes entrent en scène, car cette ouverture sur la nature se mêle à une trame mentale (les focalisations) pour former le fil rouge de mon travail sur la durée. Les paysages deviennent alors, tels des décors de théâtre, le lieu où l’artiste introduit sa propre subjectivité. »
Laurence Poitou
De mai à septembre 2019
Raphaël Zamora – Artiste peintre
Son intention pour cette résidence :
« Ma résidence au « DIX » . Le Collectif du DIX (Butte Ste Anne) a eu la gentillesse de m’accueillir chaleureusement depuis le mois de mai dernier en me mettant à disposition l’atelier au 2ème. Mon projet était simple : reprendre mes séries et la peinture… La résidence a commencé par un travail à l’aquarelle que la galerie hb a présenté au salon « la mer XXL » à Nantes fin juin, et mi septembre au grand Pavois de la Rochelle. Par la suite j’ai pu reprendre l’huile et le travail de la série « short line » (délaissée par manque d’atelier).
C’est un travail du temps, sur le paysage, l’espace du plan et les détours de l’espace mental. Un paysage intérieur qui se construit par strates et dépôts dont la mémoire efface certains contours pour en juxtaposer d’autres. Une géologie personnelle en somme. »
Sortie de résidence et rencontre avec l’artiste :

Du 22 octobre au 2 novembre 2018
Marion Groffe et Marjorie Le Berre – Projet « Ecriture(s) Conjointe(s)»
Ecriture(s) conjointe(s) est un travail vidéo/écriture/danse qui a débuté au bord de la Loire à Saint-Jean-de-Boiseau. La résidence au sein du DIX est l’occasion pour Marion Groffe et Marjorie Le Berre de poursuivre cette écriture d’une traversée. Il se poursuit dans le quartier Chantenay-Nantes, par une seconde étape de travail pour progresser le dialogue qui se déploie au sein de 120 combinaisons de 5 mots et 5 accents :
le détour que tu fais ici ?
tête <
bras <.
genoux v.
pieds ^^ <. >.
Du 1er septembre au 30 novembre 2018
Patrice Poiraud
Après une Licence en Histoire de l’Art ( Tours – France), et une formation à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Rennes (France) et de Hambourg (Allemagne) où il a obtenu en 2002 le Diplôme National Supérieur d’Etudes Plastiques – DNSEP -, il étudie à L’Institut International de l’Image et du Son à 3IS (Trappes – Yvelines). Cet apprentissage dans le domaine du multimédia constitue la base de ses travaux, permettant de multiples variations et la création d’un répertoire de formes variées.
Son intention pour la résidence :
« Mon travail s’inscrit dans une réflexion élargie de la sculpture, qui se réfère autant au paysage, qu’à l’architecture. Je travaille plus spécifiquement sur des questions de territoires, à travers des notions de réseau, de tissu, de lien.
Mes propositions plastiques sont généralement subordonnées au contexte dans lequel elles se produisent. En fin de compte, c’est le contexte matériel, physique, historique, qui inspire les propositions.
Cette approche se poursuit aujourd’hui à partir de réflexion menées sur l’espace public, et plus particulièrement l’espace urbain.
Dans le cadre de mon temps de résidence au DIX, je souhaite appliquer la même approche : faire à partir de ce qui existe, le modifier, l’enrichir, le détourner, le contourner, afin de produire de nouvelles territorialités visuelles et spatiales. »
Accordant une grande importance à la notion de contexte, qu’il soit géographique, politique ou historique, ses travaux font évoluer le spectateur vers un univers critique, questionnant la société autour des notions de territoire et d’environnement à travers une trame politique.
Intégrant parfaitement les conditions à la réalisation d’une œuvre, son travail tient compte à la fois du contexte où il se produit et de l’espace dans lequel il s’expose développant l’idée d’une « géomorphie » de l’œuvre.
Matériaux et objets sont donc utilisés tant pour leur qualités formelles que pour le sens implicite qu’ils portent.
Ses derniers projets s’appuient sur l’idée de créer des dispositifs en espace mentaux architecturés, des parcours métaphoriques paysagés, faits d’objets modifiés et d’assemblages bricolés, conjecturer à partir d’un contexte ou d’un environnement spécifique.
Chaque intervention fait l’objet d’une mise en situation dans un lieu, une ville, ses conditions économiques et sociales, et soulève un certain nombre de questions relatives à l’action artistique et éthique de l’artiste, la réévaluation des enjeux en fonction du contexte.
Il assume, implicitement ou explicitement, une forme de responsabilité, d’investissement « réel » à travers une actualité, estimant que les urgences sociales et politiques doivent permettre de prendre position de manière éthique…
Patrice Poiraud
Portable : 06 84 32 51 31
Mél. patricehello@gmail.com Site : http://patrice-poiraud.format.com
Résidences
2017, Février-Mars , La Fabrique, Nantes
2008 Centre d’art de Bazouges La Pérouse
>> EXPOSITIONS Collectives
Septembre 2017, Les re-combinants, exposition en ligne curatée par Madja Edelstein-Gomez.
Juin 2017, Manifestation le Grand Renc’Art, Nantes
2013 “Une île-des îles”, sculpture. Espace Cluster, Quartier de la création, Nantes
2012 “L’univers du petit”, dessins numériques. Espace Cluster – Quartier de la création, Nantes
2011 Sérigraphies. “Salon d’édition d’art”, Ecole des Beaux-Arts de Rennes
2010 Sérigraphies. Librairie du Musée des Beaux-Arts de Nantes.
2006 “Les multiples“, dessins numériques. Centre d’art de Bazouges La Pérouse
2003 ”Les placards“, sculptures. Fondation Rothschild, Paris
> EXPOSITIONS individuelles
A venir Atelier Lebras, Oct 2019
2016 Galerie L’Atelier-expo, Nantes
2012 Manifestation “ L’art prend l’air ”, Nantes
2008 “Eccenihilo“, installation. Centre d’art de Bazouges La Pérouse
2007 ”Les Larmes d’Eros “, Broderies. Résidence St François, Rennes
2004 ”L’image“, vidéo. “Le Batofar”, Paris
2002 ”Cash“, installation. Galerie Tripode, Nantes
2001 Galerie du cloître, installation. Ecole régionale des beaux-arts de Rennes
Du 29 janvier au 29 avril 2018
Camille Lacombe
Camille Lacombe est dans le spectacle depuis 2005, en tant que scénographe, puis dans la conception et la réalisation de costumes. Pour le théâtre, le théâtre forain, le théâtre de rue, et le nouveau cirque…Des univers riches!
Son intention pour cette résidence :
« Autant que l’ouverture d’esprit qui est permise par un spectacle, j’ai l’intuition que ce qui nous serait salutaire, c’est une reconnexion avec le sauvage et les beautés de la nature. C’est pour cela que je veux développer la technique des teintures végétales, pour l’appliquer aux arts du spectacles, mais aussi à des usages plus quotidiens.
J’ai envie d’expérimenter des recettes, sur des textiles variés, pour acquérir des savoirs techniques. Comme la cuisine, cela demande de beaucoup pratiquer, avant de trouver la bonne alchimie.
J’aime bien l’idée le faire en immersion, en pouvant y consacrer le temps d’une résidence, dans un lieu propice à la création. »
Camille Lacombe
Du 26 février au 2 mars 2018
Perdita Corléone – projet « Les jeunes filles et la mort »
Perdita vit et travaille à Nantes. Dessinatrice autodidacte, elle a empoigné ses crayons une fois ses études à la fac terminées, et ne les a plus lâchés depuis. Le jour, elle s’appelle Gaëlle, et écrit et dessine pour l’édition jeunesse. La nuit, Perdita s’éveille et plonge dans les méandres de la psyché humaine et développe un univers graphique ambivalent peuplé de créatures étranges et de scènes oniriques pouvant tourner au cauchemar.
Son projet :
Au DIX, elle a travaillé sur le projet Jeunes Filles Hantées, qui réunit de grands dessins explorant le monde intérieur de personnages féminins fictifs ayant pour point commun d’être figées dans le temps.
Du 1er au 15 décembre 2017
Izabela Matos et Morgan Orléach
Plasticienne ayant une vision des choses fort personnelle, insolite et poétique. Au contraire de la tendance de l’art contemporain, Izabela Matos, par son esprit nomade, avide de grands espaces, enrichit la réalité et invoque une expérience esthétique et poétique. Avec ses œuvres, de différentes techniques – dessin, peinture, gravure, broderie – Izabela investit la matière. Par sa technique et son habilité manuelle, elle nous conduit dans la nature, organique. Le processus de création devient un rituel féminin dans lequel sont brodés émotions, histoire et désespoirs.
Artiste plasticienne de formation, elle pratique la gravure et s’intéresse au livre comme objet artistique ainsi qu’au fil et aux formes textiles. Ses œuvres sont des espaces habités, qui nous donnent à voir, en images, parfois en mots, mais aussi en volumes, ou en gestes, l’être dans la nature, la féminité, les lieux intimes ; elles représentent les bateaux, un arbre immense, des maisons, une figure. Dessin, traces, fragments, ratures, couleurs, l’esthétique est à la fois sans détour et délicate, puissante. Caroline De Grandpré
Découvrir les artistes et leurs projets: http://www.izabelamatos.me/